Premier scénario: La face cachée du joyau

Maximilian grogna en réponse à la question de Cyric.

- Non. Ils ont rien dit… Et ouai, ils ne devraient pas tarder à débarquer ici.

Oui, il avait fait une connerie, ca il l’aura au moins comprit et en prit note pour la suite. Si c’était lui qui posait les questions dans son ancienne vie, il faudrait maintenant qu’il s’habitue à ne faire confiance à personne. Malgré tout, les gens de son espèce n’étaient cependant pas réputés pour leur finesse.

On est plus dans les geôles de Kreuthofen, espèce de crétin. Il n’y a plus de barreaux pour séparer le bon grain du mauvais. Faut que tu te rentres ca dans le crane…

Comme il semblait que le travail venait en effet avec les emmerdes, il se prit a jeter un œil vers Ernst, pour qui il avait le plus de sympathie ici. A coup, sur il n’aimerait pas ce nouveau boulot.

- On n’a pas le choix mon vieux. On est dans la merde jusqu’au cou et faut qu’on en sorte. Si on refuse notre, compte est bon, tu l’as entendu, murmura-t-il au barbier.

Il s’avança alors vers le tiléen et se campa devant lui, debout et les points sur la table.
- Par contre, y a vraiment un truc qui me chiffonne dans ce que tu dis. En admettant qu’on ait récupéré ton bordel et qu’on te le refile, et bien, il manque encore quelque chose pour rétablir l’équilibre comme tu dis. T’avais prévu de leur filer combien aux guignols des quais, hein ? « Ouite pistoles chacun », si je me souviens bien. Il fit une pause avant de conclure. On n’est pas à Luccini ici ; les honnêtes gens ne risquent pas leur vie simplement pour décrocher un nouveau taf encore plus dangereux.

C’était osé de provoquer le tiléen, certes, mais la demande était légitime. Tout travail méritait salaire, et d’autant plus si ladite besogne ne vous plaisait pas du tout. Pour couronner le tout, il commençait à en avoir ras-le-bol de ce sale type avec son accent d’arnaqueur et ses manières de dandy des bas quartiers.

J’espère au moins que tout le monde est d’accord là-dessus. Faut lui rendre sa merde, accepter ses conditions et attendre de pied ferme les autres blaireaux pour une petite séance de questions-réponses.

Morelli hocha la tête.

- Après le malin du groupe, nous avons... l'autre. Mon cher, j'accepte de vous payer pour un travail, mais pas de payer pour une marchandise qui est sensée appartenir à la famille Valentina. En ce qui me concerne, vous l'avez volé, et je ne paye pas ceux qui volent dans les poches de la famille.

HRP: voilà édité, désolé pour l'erreur :p

EDIT: je ne crois pas que tu aies la compétence marchandage, donc j'ai préféré ne pas faire faire de jet (n'hésite pas à me le dire si je me suis trompé).

Cyric reprit la parole.

"Techniquement nous n'avons pas volé les Valentina, au contraire nous avons protegé leurs interêt et d'au moins trois manières.

Premièrement, nous avons empêché ceux qui voulaient réellement vous voler de s'accaparer la marchandise.

Deuxièmement, lorsque vous nous avez présenté la première fois la mission, vous nous avez dit pas de sang versé, un simple travail de récuperation, huit pistoles si on ne fait aucune vague.

Les gars que vous avez employé, ils nous ont attaqué avant même de parler. Pas de sommation, ils nous ont tout de suite tiré dessus. Ils étaient prêts à faire sept morts. Ca correspond pas vraiment à l'idée qu'on se fait de ne pas faire de vague. On vous a donc débarassé de gars pas capable de suivre les ordres et en plus on a pas fait mention de la marchandise auprès de la garde. Ce qui fait qu'il n'y a plus rien qui peut permettre de remonter jusqu'à vous ou bien la famille Valentina.

Vous voyez, je pense pas qu'on ait vraiment volé quelque chose à la famille Valentina. Juste gardé le temps de le remettre à qui de droit.

Et finalement troisièmement, vous aviez offert cinq à huit pistoles par personne pour cette récuperation. Eh bien disons qu'on ne vous en demande que trois par personne pour les "frais de gardiennage", on vous a donc en plus fait économiser de l'argent. "

Cyric regarda un instant le groupe avant de reprendre.

"En plus d'avoir potentiellement trouvé un groupe débrouillard pour vos petits boulots bien sûr... Etre récompensé pour avoir gardé votre marchandise, ca peut aussi motiver mes amis à accepter votre offre comme moi je suis prêt à le faire."

Remballé comme il se doit par le Tiléen, le geôlier préféra ne plus rien dire. Cependant, on pouvait voir à sa mine rembrunie qu’il n’en pensait pas moins et l’avait même mauvaise.

Il tourna alors la tête vers Cyric qui revenait à la charge. Le moins qu'on pouvait dire, c'est que le petit avait de la ressource !

Et il est bronze comme l’autre en plus.
Pour sur ca doit être un truc dans le sang ou quelque chose du genre...

Il jeta des regards haineux à l'homme assis.

"Qu’importe de toute façon Morelli. Nous avons la marchandise.
Ceci a l'air précieux et m'est avis que la "Famille" ne voudrait pas que cela tombe dans d'autres mains.
De plus, rien que la boite vaut plus que ce que vous avez payez ces voleurs.
Et l'on utilise ce genre de boite pour garder des choses précieuses...

Je n'ai ni l'envie, ni le temps de m'accointer avec la pègre et encore moins avec un sous-fifre.
Non seulement notre première rencontre a été sanglante, mais en plus vous nous menacez.

De plus, comme le dit l'adage "Qui n'entend qu'une cloche, n’entend qu'un son"
M'est avis qu'on pourrait se renseigner sur vos "ennemis" et que je pourrais faire quelques investigations sur ce que contient cette boite..."

Ernst continua a fixer le tiléen sans bouger.

Morelli écouta avec attenton et prit un air furieux, son regard passant de Cyric à Ernst à de multiples reprises. Puis, soudain, son visage se détendit et il esquissa un sourire:

- Je vois que vous avez des fortes têtes dans ce petit groupe. C'est donc entendu, je vous donne trois pistoles à chacun maintenant pour la marchandise, et je vous donnerai les huits autres une fois votre petite enquête terminée. Voyez, il y a toujours moyen de s'entendre même dans les pires situations.

...


Bien, bien... la marchandise maintenant. Je pense avoir passé suffisamment de temps ici.

Ilodrin a écrit:

Morelli écouta avec attention et prit un air furieux, son regard passant de Cyric à Ernst à de multiples reprises.

Ernst eu un petit sourire satisfait en voyant que son insulte à peine voilée avait fait mouche.

"Personnellement, je serais d'avis de vous remettre la marchandise contre un... on va appeler ça un dédommagement pour agression injustifiée et impudente.
Une fois fait, ne plus rien avoir a faire avec des gens de votre espèce.
Mais j'imagine qu'avec les criminels, ce n'est jamais fini..."

Citation :

Je pense avoir passé suffisamment de temps ici.

"Je suis, pour une fois, d'accord avec vous..."

Ernst ne chercha nullement à masquer son mépris.

Cyric eut un bref sourire alors qu'il ramassait les pièces qui lui étaient dû.

"Huit pistoles pour le prochain travail? Je pensais vous avoir entendu dire dix tout à l'heure... Enfin, je suppose qu'il ne faut pas trop tirer sur la corde sous peine qu'elle ne lâche....

On pourra toujours en reparler si tout le monde se décide à travailler pour vous, et quand nous aurons les informations que vous désirez en notre possession."

Puis il se leva.

"Je vais vous chercher votre colis."

Sur ce point, Cyric savait qu'il ne pourrait pas marchander et qu'il fallait remettre la boite au Tiléen. Au moins aura-t-il pu marchander quelques pièces en compensation, c'était toujours ça de pris. Pour le reste, c'était aux autres de décider. Lui avait déjà donné son point de vue, ils étaient déjà dans les emmerdes, alors autant être bien payé par la même occasion. Maximilien et Ernst avaient également donné leur avis. Si Maximilien n'était pas vraiment enchanté mais se rendait compte qu'ils n'avaient pas réellement le choix, Ernst quant à lui était catégorique et se le refusait... Il allait falloir la jouer très fine pour le convaincre d'accepter. Restait encore Dieter et Volkhard. Si Dieter se rangerait sûrement à l'avis de Cyric, son interêt pour la pègre locale en attestant, il ne savait pas du tout comment allait réagir Volkhard.

Une fois le colis en main, il jeta rapidement un coup d'oeil par la fenêtre afin de verifier si ce que le tiléen disait était vrai. Y'a avait-il réellement des hommes en attente d'ordre devant l'auberge? Puis il redescendit et déposa la boite sur la table.

"Voici votre marchandise. Vous pouvez vérifier, nous n'avons rien pris ni dégradé.

Pour ce qui est du travail en lui-même, comme je l'ai dit plus tôt, tout dépendra du groupe. Nous allons en discuter et vous connaîtrez notre réponse le plus rapidement possible."

Volkhard, les lèvres scellées durant tout l'entretien, ses yeux gris passant rapidement sur le visage de tous les interlocuteurs, regarda ensuite fixement la boît posée sur la table. Il semblait attendre que le tiléen s'en saisisse et s'en aille enfin. Ses lèvres temblaient.

Ernst regarda les pièces sur la table.

"Les gars, vous n'avez pas la moindre idée dans quoi vous vous embarquez...
Si vous pensez pouvoir vous sortir de leur influence quand vous le déciderez, vous vous fourvoyez...
Pour ces gens là, le refus n'existe pas quand on travaille pour eux"

La main de Vitali se posa sur la boîte qu'il fit glisser jusqu'à lui. Il l'ouvrit et en examina le contenu.

- Tout à l'air d'y être mais soyez assuré que nous feront examiné ceci par un apothicaire pour vérification. Bien, je crois que nous sommes en affaire. Dès que vous avez des nouvelles, trouvez moi à l'Ours Rieur.

Sur ce, Vitali se leva, salua poliment le groupe, et quitta l'auberge. Sam Merloque, qui observait la scène d'un oeil curieux et qui très subtilement essuyait le même bol avec un torchon depuis le début, s'avanca vers la table de ses clients.

- Oh là les amis, ce type était du genre louche. J'y ai pas proposé à boire. J'ai bien fait ? Vous avez pas d'ennuis au moins ?

"Tout va bien Sam. C'était pas une visite des plus agréable mais ca va t'inquiètes pas. Tiens, apporte-nous un pichet de bière pour nous remettre de tout ce bordel."

Puis une fois le tenancier éloigné, Cyric reprit.

" C'est pas vraiment ce à quoi on s'attendait hein? Je me doute bien que ca ne vous tente guère de travailler avec ou pour ce genre d'individu. Et comme je l'ai dit, c'est pas vraiment ce que j'imaginais pour mon nouveau départ à Nuln. Je voulais un truc tranquille, où on me fouttrait la paix et où j'eviterais toute vague. J'ai essayé, et voilà où ca nous a mené. Droit dans les emmerdes.

Ce boulot, il est aussi bien payé que tout les autres réunis. Et pas besoin de se lever à deux heures du matin ou de patrouiller toute la nuit. On a juste à trouver les infos que Morelli veut. Alors moi, je me dis pourquoi pas.

Etre hônnete, ca m'a jamais rien apporté. Au contraire, j'ai tout perdu. et pour recommencer une nouvelle vie, de l'argent, j'en ai besoin. Peu importe qu'il vienne de la pègre ou de l'eglise de Shallya, j'en ai de toute façon besoin... Et je pense qu'on est tous dans le même cas. Ce serait quand même idiot de refuser sans y reflechir un minimum.

Après, si les trois pistoles que vous avez devant vous vous suffisent et que vous preferez vous tuez à la tâche sur les docks ou dans un cimetierre... Ok, on fera comme ca.

Comme je l'ai dit à Morelli, on ne fera ce boulot que si tout le monde est d'accord. Pas de majorité, l'unanimité.

Mais honnêtement qu'est-ce qu'on peut faire d'autre? Les trois gus vont arriver et nous demander où se trouve le marchandise. On va leur dire qu'on ne l'a pas trouvé. S'ils ont appris pour le massacre sur les docks, ils vont se dire qu'on se fout d'eux et ca finira mal. On est déjà trempé dans cette merde jusqu'au genoux, ca continue de monter et si on veut pas se noyer, va falloir se débrouiller, vite et bien."

Puis se tournant vers Ernst.

"T'as l'air d'avoir déjà fréquenté ce genre de gars et de vouloir les éviter comme la peste. Ok, je peux le comprendre. Mais cette fois-ci, t'es pas seul. On sera un groupe et plutôt débrouillard en plus.

Si on sent qu'ils veulent nous la mettre, alors on aura juste à être plus futé et plus rapide et à leur mettre bien profond avant. En allant voir le concurrent ou en balancant tout à la garde peu importe. Mais si ca commence vraiment à sentir le roussi pour nous, on pourra toujours foutre un maximum de bordel avant de disparaitre."

Il s'étira sur son dossier, d'un air quelque peu nonchalant.

"A vous de voir, je suis prêt à tenter le coup si ca permet de me mettre un petit pactole à gauche. Il y a donc pour le moment un vote pour et zéro contre. A vous de vous exprimer."

Le gamin avait finalement réussi et Maximilian l’en remercia intérieurement.

« J’en suis aussi, donc deux votes pour. Et on ferait mieux de se décider rapidement si vous voulez mon avis. Si Vitali est venu nous rendre visite, ca veut dire que l’information a déjà pu remontée jusqu’au commandement de l’autre clan. En plus, cet enfoiré n’était pas censé savoir ou nous trouver… »

Il prit sa part de pistole sur la table et lança leur dû aux autres membres du groupe. Comme l’avait dit l’enflure du Sud : s’ils acceptaient l’argent, il y avait contrat.

« Bon maintenant, pour ou contre, de toute façon, il faut se préparer à accueillir les autres gaillards. Pourquoi on peut penser qu’ils viendront ? Parce que, vu comme le chargement semblait précieux, je pense que le mal d’avoir à les chercher nous sera épargné. Ils viendront d’eux même dans cette auberge ; comme Vitali pour sur. Ensuite, d’après le boucan qu’on a fait, ils auront surement assisté à l’étripage sur les docks. En fait, je pense qu’ils étaient juste parti assez loin pour pouvoir nous surveiller et revenir fouiner une fois la place libre. Ils savent donc de quoi on est capable, surtout s’ils ont vu le Quart d’Ogre au travail. Tout ca pour dire que, s’ils sont déterminés, ils débarqueront bien ici, mais surement pas a trois. Ca veut aussi dire qu’on a peut être le temps de leur préparer un petit cadeau d’accueil. J’y ai pas encore réfléchi, mais a chaud, la, je verrais bien un somnifère du cru de notre ami Ernst, versé par avance par Sam dans les bières des nouveaux venus pendant qu’ils nous attendront. Si on arrive à faire un truc du genre, ma connerie nous aura au moins donné l’avantage du terrain. Quand tout ca sera fait, on pourra les soumettre à la question pour avoir les infos de Vitali, ou bien directement les lui livrer pour qu’il se démerde. Voila comment je vois le truc, alors dites moi si j’ai faux. Surtout toi le malin, termina-t-il avec un clin d’œil ».

Ernst les regarda longuement.

"Vous connaissez déjà mon opinion. Je prend les pistoles pour la boîte, cela n'engage en rien envers ces rebuts qui vous avez l'air d'affectionner.
Si tout le monde veut faire cet emploi dégradant et illégal, je vous suivrais, mais pas de gaité de cœur."

Il empocha l'argent et continua a les fixer.

Ernst fusilla du regard le jeune imbécile.

"Peu importe la façon dont je parle à ce gueux impudent !
Lorsqu'il n'aura plus besoin de nous, il nous fera disparaître !
Je ne peut pas croire que vous soyez aussi naïf Volkhard... surtout après tout ce temps passé dans la rue !"

Il inspira profondément pour sa calmer.

"Si vous êtes assez inconscient pour travailler pour ces misérable, soit !
Mais il faudra trouver un plan de repli le moment venu."

HRP : someone killed Dieter ?

HRP: non mais je suis parti en vacances le lendemain de notre partie et je n'avais pas accès à PC. Je suis toujours en vadrouille mais je pourrai me connecter de temps en temps. En passant, mon personnage n'est pas un quart d'ogre et il ne s'est jamais décrit comme ca. Je passe pour cette fois mais il pourrait mal le prendre.

*Dieter se penche et prend sa part*

Ca fait maigre pour avoir étripé ces minables, mais c'est mieux que rien.
J'ai toujours été pour bosser pour le tyléen, ca paie bien, mais attention à garder notre indépendance et il faudra couvrir nos arrières.

Maintenant je suppose qu'on a qu'à attendre les autres types des docks. A moins que quelqu'un se rappel d'un détail les concernant?

Une fois que tout le monde ait accepté la mission.

"Bien, content qu'on soit tombé d'accord là-dessus, c'est de l'argent plus ou moins facile et rapide, le tout c'est de surveiller nos arrières et de toujours se prévoir une porte de sortie comme vous l'avez fait remarqué."

Puis réagissant au plan pour attendre leurs invités.

" Comme ca à chaud, je vois hmm... trois façon de la jouer. De la plus subtile à la moins subtile...

Primo, infiltrer leur groupe. On explique qu'après leur départ, on s'est fait attaqué par des gus qui en avaient après la même marchandise qu'eux. On a réglé son compte à ceux qui nous ont attaqué, mais y'en a un qui a du réussir à passer discrètement pour aller chopper le colis. En clair on s'est fait baiser, ca nous plait pas et s'ils veulent on peut les aider à retrouver qui les a doublé, mais faudrait qu'on ait un peu plus d'information et donc on leur demande de rencontrer leur employeur. C'est risqué, mais ca peut nous permettre de remonter très rapidement jusqu'à ceux qui ont voulu prendre la marchandise aux Valentina.

Secundo, on utilise ta methode Maximilien, mais ca m'ennuie un peu parce que ca implique Sam et son auberge. Ca a l'air d'être un gars honnête, ca m'etonnerait qu'ils veuillent droguer ses clients et ensuite moins il en saura, moins il pourra en raconter... Et si on se foire, ca risque dans tout les cas de lui retomber dessus, faut mieux pas.

La troisième idée, on leur dit qu'on a réussi à planquer la cargaison et qu'on va les y emmener et on tend une embuscade quelque part. C'est bourrin mais ca peut être bien efficace."

Il reflechit un instant.

"Le truc c'est que les gars avaient l'air de rien savoir du tout... Et que dans le cas deux et trois, on pourra pas laisser les gars repartir chez eux sous peine qu'ils avertissent leur patron... Et s'il les voit pas revenir, il peut se mefier de nous quand on ira le voir.

Fin bon, vous aurez compris que moi je suis plus pour la première solution. Ca a au moins le mérite d'eviter de devoir nous debarasser des gars après les avoir interrogés."

Cyric a écrit:

" Comme ça à chaud, je vois hmm... trois façon de la jouer. De la plus subtile à la moins subtile...

Primo, infiltrer leur groupe. On explique qu'après leur départ, on s'est fait attaqué par des gus qui en avaient après la même marchandise qu'eux. On a réglé son compte à ceux qui nous ont attaqué, mais y'en a un qui a du réussir à passer discrètement pour aller chopper le colis. En clair on s'est fait baiser, ça nous plait pas et s'ils veulent on peut les aider à retrouver qui les a doublé, mais faudrait qu'on ait un peu plus d'information et donc on leur demande de rencontrer leur employeur. C'est risqué, mais ça peut nous permettre de remonter très rapidement jusqu'à ceux qui ont voulu prendre la marchandise aux Valentina.

"Pourquoi pas, mais encore faudrait-il trouver la bonne personne pour le faire. Je pencherais pour un non combattant, quelqu'un qui n'a pas l'air menaçant; histoire de ne pas éveiller les soupçons.
Et puis, si on découvre quelque chose d'intéressant, on peut peut-être changer de camp..."

Cyric a écrit:

Secundo, on utilise ta méthode Maximilien, mais ça m'ennuie un peu parce que ça implique Sam et son auberge. Ça a l'air d'être un gars honnête, ça m’étonnerait qu'ils veuillent droguer ses clients et ensuite moins il en saura, moins il pourra en raconter... Et si on se foire, ça risque dans tout les cas de lui retomber dessus, faut mieux pas.

"Et puis surtout que je ne vois pas comment lui faire confiance. Je n'accorde pas ma confiance aveuglément, vous devriez faire pareil.
De plus, un poison ou une drogue psychotrope se paie. Et croyez moi, c'est pas donné."

Cyric a écrit:

La troisième idée, on leur dit qu'on a réussi à planquer la cargaison et qu'on va les y emmener et on tend une embuscade quelque part. C'est bourrin mais ça peut être bien efficace."

"Bien sûr, on peut même mettre à feu et à sang tout Nuln."

Cyric a écrit:

"Le truc c'est que les gars avaient l'air de rien savoir du tout... Et que dans le cas deux et trois, on pourra pas laisser les gars repartir chez eux sous peine qu'ils avertissent leur patron... Et s'il les voit pas revenir, il peut se méfier de nous quand on ira le voir.

Fin bon, vous aurez compris que moi je suis plus pour la première solution. Ça a au moins le mérite d’éviter de devoir nous débarrasser des gars après les avoir interrogés."

"Pareillement, je préfère la première option, moins risquée."

En effet, Maximilian n’avait aucune idée du prix d’un somnifère. Il se disait juste que c’était quelque chose que n’importe quelle bonne femme herboriste (et même Ernst) était capable de confectionner a partir de quelques plantes communes. Au pire, pourquoi ne pas user de « l’ami Morelli » pour se fournir en drogue, étant donné que cela servirait ses intérêts de capturer les autres gus ?

En ce qui concernait Sam et son auberge… le geôlier considérait simplement que ce n’était ni un proche parent, ni leur maison. Et s’il était vraiment trop peureux ou honnête pour assurer son rôle, l’un d’eux aurait juste pu prendre sa place temporairement en proposant au halfeling d’aller balader un peu. C’était quand même leur peau qui était en jeu. Bref, les solutions ne manquaient pas, mais le groupe semblait en avoir décidé autrement.

Aller, va pour l’infiltration si c’est ca qui vous motive. Mon avis c’est juste qu’après s’être engagé chez deux guildes différentes on aura bel et bien les deux pieds dedans. Par contre, il y a certaines finesses du plan qui m’échappent encore, alors je vais vous laisser les baratiner et rester en retrait si vous ne m’en voulez pas. Mon principal souci est qu’on se coordonne rapidement sur quelque chose. Ensuite, les dieux seuls savent quel avenir nous attend.